Le Blog de l'ASEB

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Terres d'Orbiel intensifie la guérilla judiciaire

Lien vers l'article : http://www.ladepeche.fr/article/2009/10/07/689642-Terres-d-Orbiel-intensifie-la-guerilla-judiciaire.html


Environnement. Le tribunal administratif examine un recours suspensif déposé par l'association de défense.

Face à l'imposante machine administrative qu'est le conseil général, l'association Terres d'Orbiel qui entend faire barrage à la création d'un site d'enfouissement technique sur le site de Lassac use d'une stratégie vieille comme le monde : la guérilla. Une stratégie, qui, depuis cinq ans maintenant, s'est avérée payante à maintes reprises. La dernière victoire en date remonte au 23 juin lorsque la justice administrative a annulé le plan départemental d'élimination des déchets. Une décision qui a contraint la collectivité à revoir une partie de sa copie, à adopter un nouveau plan, un nouvel arrêté Sans oublier l'attributionde la délégation de service public via le Sydom (le syndicat départemental) à la société Séché Environnement.

Le prochain round judiciaire est fixé dès le 14 octobre devant le tribunal administratif de Montpellier. Terres d'Orbiel entend obtenir un recours suspensif de la délibération du 27 juillet et de l'arrêté du 28 juillet du nouveau plan départemental d'élimination des déchets. Ce recours, déposé le 25 septembre, s'il est jugé recevable par la juridiction montpelliéraine, ne devrait pas freiner la marche en avant du département. Mais Terres d'Orbiel a savamment déposé quelques autres bombes à retardements. Deux autres procédures visent d'une part l'annulation de la délibération du plan et de l'arrêté, et d'autre part la délibération donnant le marché d'exploitation du CET de Lassac à la société Séché Environnement. François Espuche résume la situation en quelques mots : « Tous les arguments qui nous ont permis de gagner hier, restent d'actualité aujourd'hui ».

Et selon lui, d'autres motifs d'annulation peuvent encore venir étayer le dossier.

Centre d'enfouissement technique du Guegue sur les communes de Cusset et Saint Etienne de Vicq

Journal LA MONTAGNE - 19 septembre 2009

Lien vers l'article:

http://www.lamontagne.fr/editions_locales/vichy/guegue_on_nous_empoisonne_@CARGNjFdJSsHExgBBR8-.html

Guègue : « On nous empoisonne ! »

Plusieurs dizaines de riverains de la décharge du Guègue ont planté, samedi 19 septembre, quatre panneaux au bord de la route. Message : les mauvaises odeurs sont toujours là. Et l'exaspération aussi.

L'exaspération n'empêche pas un brin d'humour. Hier, matin, au lendemain de leur assemblée générale, plusieurs dizaines de membres de l'association « Vigilance autour du Guègue » ont planté quatre grands panneaux d'affichage au bord de la route menant au site de la décharge du Guègue, sur les hauteurs de Cusset.


Journal LA MONTAGNE - 19 septembre 2009

Lien vers l'article:

http://www.lamontagne.fr/editions_locales/vichy/le_guegue_sous_surveillance@CARGNjFdJSsHEx4HCh8-.html

Le Guègue sous surveillance

Les mauvaises odeurs du centre d'enfouissement du Guègue, à Cusset, font l'objet d'une étude des risques sanitaires. D'après la première phase, les risques sont « acceptables et non significatifs ».

Franck Charvais franck.charvais@centrefrance.com

Les responsables de l'Association Vigilance autour du Guègue attendent de voir. « Ce n'est que la première phase de l'étude, on risque d'avoir des surprises lors des autres campagnes de prélèvement », estime un des riverains du centre d'enfouissement et membre de l'association.

Hypothèse que Burgeap, société commanditée par Vichy-Val d'Allier pour effectuer une étude des risques sanitaires et des odeurs du Guègue, n'exclut pas.

« L'étude ne fait que commencer, a rappelé le président de VVA, Jean-Michel Guerre, lors de la réunion organisée, mercredi soir, dans les locaux de VVA, en présence des intervenants concernés par ce dossier. La bonne nouvelle est que les résultats sont plutôt satisfaisants. Il n'est toutefois pas question de s'en satisfaire, ces histoires d'odeurs ont trop duré, il nous faut des réponses fiables et des solutions. Le gestionnaire du site d'enfouissement s'est engagé à effectuer les travaux nécessaires. »

Mais que dit donc cette première phase de mesures de l'air ? Que pour les 66 polluants identifiés par les onze capteurs placés autour du site, les concentrations mesurées sont « très faibles » et qu'il n'apparaît pas d'impact réel du site au niveau des points de mesure, à l'exception notable du H2S (sulfure d'hydrogène) où seuls les trois points les plus proches du site présentent des valeurs, certes faibles, mais supérieures aux limites de détection proposées par le laboratoire.

Au jeu des comparaisons avec les valeurs limite seuils non cancérigènes, 15 composés sont au minimum 27 fois inférieurs à la valeur risque ; 50 composés en dessous des limites de détection ne présentent pas de risques. Il n'y a ici que le H2S qui se rapproche du seuil.

Pour les valeurs limite seuils cancérigènes, 6 composés sont au minimum 27 fois inférieures à la valeur risque ; les 60 autres ne sont pas cancérigènes. Conclusions du rapporteur de l'étude : il n'y a pas de « risque significatif » que ce soit par ingestion ou par inhalation.

« On ne peut quand même pas dire que tout est rose, a relevé un autre membre de l'association de riverains. Les relevés ont été effectués en période sèche (du 23 juin et 7 juillet). C'est lorsqu'il pleut que les nuisances remontent à la vitesse grand "V". »

Pour la présidente de l'association, Laurence De basseaux, les taux de H2S pourrait bien expliquer « les maux de tête et les irritations décrits par certains habitants ». Le H2S est un produit pouvant en effet entraîner des irritations des yeux, de la gorge, une toux douloureuse, un souffle court. Les odeurs pourraient également être liées au sulfure d'hydrogène. Même si rien ne le prouve au stade de l'étude.

« Nous avons pris quitus de l'enquête engagée par VVA, cela ne nous dispensera pas de la confier à un ingénieur chimiste. Nous attendons désormais le prochain rapport avec impatience », a insisté la présidente.

Le compte rendu de la phase 2 aura lieu le 15 décembre avec l'intégration à l'évaluation des risques liées aux rejets aqueux. Des mesures dans les sols et les végétaux seront aussi rendues à cette occasion. Il y aura également une première approche de l'observatoire des odeurs.

En mars, une nouvelle réunion présentera l'étude dans sa globalité et, si nécessaire, un plan de réduction des odeurs.


Des liens :

http://gueguecusset.skyrock.com/

Une vidéo

![http://www.dailymotion.com/video/xa191n_les-riverains-de-la-decharge-du-gue_newshttp://www.dailymotion.com/video/xa191n_les-riverains-de-la-decharge-du-gue_news]

Samedi 1er août, une cinquantaine de riverains du centre technique d'enfouissement de déchets du Guègue (Cusset et Saint-Étienne de Vicq) ont porté plainte pour nuisances olfactive et mise en danger de la vie d'autrui. Le propriétaire du site, la communauté d'agglomération de Vichy val d'Allier, et le gestionnaire, Sita Mos sont mis en cause. Trente quatre plaintes individuelles et une collective ont été enregistrées par la compagnie de gendarmerie de Vichy en quelques heures. Certaines d'entre elles sont accompagnées de copie de certificats médicaux faisant état de maux de tête et vomissements.

Robécourt : le second permis de construire déposé par VS a été refusé !!

La date limite de l'instruction du dossier était le 16 septembre 2009. La nouvelle vient de tomber : le second permis de construire déposé par l'entreprise Villers Services pour son centre de tri a été refusé le 5 septembre 2009 par madame la maire de Robécourt au nom de l'état !!

LIen vers le site d'ACCID ( Action Citoyenne Contre l'Implantation d'une Décharge)

http://accid.over-blog.com/

Lire aussi

Robécourt - Chronologie des évènements (septembre 2009)

Manifestation devant le CET de NOTH (Creuse)

Journal LA MONTAGNE - samedi 5 septembre 2009

Lien vers l'article :

http://www.lamontagne.fr/editions_locales/creuse/manifestation_devant_le_cet_notre_argumentation_tient_la_route@CARGNjFdJSsHEhIDBRo-.html

Des opposants au site d'enfouissement de Noth manifestaient hier devant la décharge. Ils craignent que le site soit désigné site de traitement des ordures ménagères.

Charlotte Coutard gueret@centrefrance.com

Une bombe à retardement. C'est ainsi que les opposants au site d'enfouissement de Noth qualifient le trou de la décharge des Grandes-Fougères. Et ils étaient une centaine à manifester hier devant le site.

Les Vert et Bleu, présidée par Daniel Parinaud, est l'association qui milite depuis 18 ans contre le centre d'enfouissement technique d'ordures ménagères aux Grande Fougères, sur la commune de Noth, gérée par le SIERS. Ils craignent que le syndicat mixte départemental, chargé par le Conseil général de choisir un mode de traitement des ordures ménagères ainsi qu'un site de traitement, ne choisisse celui de Noth.

« Le syndicat a déjà choisi comme mode de traitement le mécanobiologique (broyage et criblage des déchets). Mais le choix du site doit intervenir en automne. Nous craignons que le site de Noth, déjà existant, ne soit choisi. Nous devons exposer notre argumentation. Plusieurs associations sont venues nous soutenir aujourd'hui comme l'APEB de Boussac, l'arbre de Bellac, Brézentine environnement ou encore l'ADEV. Il faut quelque chose de nouveau mais là où c'est possible », explique Daniel Parinaud.

Et l'argumentation des associations concerne l'eau et, selon Daniel Parinaud, « tient la route ». Comme pour le maire de Noth, Michel Dissoubray, « le site d'enfouissement s'oppose au Grenelle de l'environnement et est construit sur un milieu humide et des eaux souterraines, près d'un château d'eau, sur un sommet en amont d'un bassin-versant, entouré d'habitations et d'une grande voie de circulation, la RN145. Ce sont des critères d'exclusion pour le syndicat mixte. Mais nous n'avons aucune certitude et nous craignons que, comme il y a 20 ans, ils ne soient pas pris en compte. Le problème c'est que nous ne sommes pas sûrs que Noth ne sera pas choisi ».

Mais la manifestation, non protestataire qui s'est déroulée dans le calme, n'a pas seulement permis aux opposants de présenter leur argumentation concernant en priorité l'eau. Les manifestants ont pu signer une pétition à destination du Conseil général et de la préfecture, et faire le point sur les actions déjà menées, comme l'envoi par une grande majorité des personnes présentes d'une lettre au président du Conseil général, Jean-Jacques Lozach?

Les déchets de tous les dangers - VILLONCOURT (Vosges)

Lien vers l'article :



http://www.vosgesmatin.fr/fr/article/1916689,224/Les-dechets-de-tous-les-dangers.html

Opposée au projet d'implantation d'un centre de stockage des déchets à Villoncourt, l'association Cadémovi planche sur les arguments aptes à convaincre le préfet de ne pas lui accorder son feu vert.

Hydrogéologie, risques aviaires, centre de stockage, réglementation, immobilier… Les membres du Cadémovi - l'association qui se bat contre le projet de décharge de Villoncourt - vont devenir incollables sur ces matières. Normal, ils se réunissent toutes les semaines pour plancher sur ce si vaste sujet. Malgré l'été, la mobilisation ne faiblit pas. Et les tee-shirts imprimés avec le slogan " Ni ici, ni ailleurs mais autrement" sont arborés, histoire d'affirmer encore leur détermination.

Voilà un an déjà que la SITA, l'entreprise porteuse du projet, a pris ses premiers contacts sur place, au lieudit La Campagne, une belle clairière sise au milieu des bois, à l'extérieur du village. Ensuite, ont eu lieu les premières études sur site, en mars/avril puis en mai/juin.

Tous ces mouvements ont eu pour effet de réactiver l'association Cadémovi, dont la création remonte à 2005, année des premières rumeurs sur le sujet.

Depuis, les membres de l'association ont eu le temps de fourbir leurs armes. Leur principal argument pour refuser le projet concerne l'eau et précisément le risque de pollution du Durbion et par extension de la Moselle. Les dolines, présentes en nombre sur le site choisi, se matérialisent sous forme d'effondrements rocheux qui constituent des sites d'infiltration privilégiés. Seconde piste à explorer : le périmètre de sécurité autour du site. L'exploitant doit prévoir 200 mètres autour du site. Mais il est entouré de forêts donc il faut avoir l'accord des propriétaires.

Se poser des questions

"C'est beaucoup plus facile d'être pour un projet. Quand on est contre, on se pose plein de questions", avance Damien Perrin, président de Cadémovi. " On sait qu'on peut faire autrement", ajoute-t-il. Et cet "autrement" passe, en premier lieu, par le tri. " Avant, c'était la collecte devant la porte. A présent, c'est l'apport volontaire", regrette Bernard Perrin, maire de Bayecourt et membre de l'association. Ils mettent aussi en avant l'exemple du centre de valorisation des déchets de Ludres. "Mieux vaut la valorisation que l'enfouissement", insiste Daniel Hueber, vice-président de l'association.

Les membres de Cadémovi ont également du mal à "avaler" certains arguments de la SITA. Cette géo-membrane, mise au fond des alvéoles contenant les déchets, qui serait imperméable les laisse songeurs. " C'est également une installation classée donc à risque alors que la Sita nous dit qu'il n'y a pas de risque!", souligne Damien Perrin. " Plus on travaille sur le sujet et plus on se rend compte que leurs arguments sont légers", insiste-t-il.

Autre chose qu'il trouve un peu inconsistant : c'est le soutien politique. " Le député Michel Heinrich nous a dit clairement qu'on effrayait la population avec nos contre-vérités", s'agacent-ils. "La conseillère générale brille aussi par son silence", regrettent-ils.

Parallèlement, les membres de Cadémovi ressentent la pression de la Sita : "C'est leur dernier site potentiel dans les Vosges. Ils y tiennent car un centre d'enfouissement c'est rentable."

Malgré tout, leurs manifestations - marche des dolines et opération escargot - ont attiré quelques centaines de personnes sachant que la population dans le périmètre concerné ne dépasse probablement pas le millier d'habitant. Difficile dans ces conditions d'atteindre une large mobilisation.

Néanmoins, une manifestation est prévue le 12 septembre prochain à Epinal où tous ceux qui sont opposés à cette idée d'un centre de stockage sont invités. Malgré tout, l'association ne veut pas dévoiler toutes ses cartes car l'entreprise Sita devrait déposer son dossier de demande d'exploitation en octobre et l'enquête publique s'annonce pour le début de l'année prochaine. "Il faut en garder un peu sous le coude", sourit Damien Perrin qui espère bien imiter l'exemple de Robécourt et de sa mobilisation sans faille lors de l'enquête publique.

Cécilia CHERRIER ccherrier@vosgesmatin.fr

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