Le Blog de l'ASEB

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Traitement des déchets Les Vert et Bleu mobilisent contre Noth (CREUSE)

Lien vers l'article - Journal LA MONTAGNE - 28 août 2009

http://www.lamontagne.fr/editions_locales/creuse/les_vert_et_bleu_mobilisent_contre_noth@CARGNjFdJSsHEhwDBhk-.html

Opposante au site de Noth depuis les années 90, l'as- sociation Vert et Bleu n'est pas prête à laisser le syn- dicat départemental char- gé de trouver un site de traitement des OM, à choi- sir le leur. Mobilisation.

Depuis le milieu des années 1990 qu'ils sont mobilisés, on pourrait penser les Vert et Bleu un peu fanés, délavé par trop de manifs et de procédures. Et pourtant, non ! Lors de leur dernière assemblée générale, au début de l'été, leur président Daniel Parinaud a même été surpris de l'énergie des débats.

Les Vert et Bleu (V & B), c'est l'association

qui s'oppose depuis 18 ans au centre d'enfouissement technique (CET) d'ordures ménagères (OM) aux Grandes-Fougères,

sur la commune de Noth, que gère le Siers. Leur crainte est que ce centre, dont l'autorisation d'exploiter court jusqu'en 2018 puisse être prolongé, voire étendu au delà en raison de l'actualité du moment.

L'actu ? C'est la création du Syndicat mixte départemental qui a été chargé par le Conseil général de choisir un mode de traitement des OM et un lieu pour les traiter. Le moyen, il a été adopté avant l'été : ce sera le mécanobiologique. Soit un broyage et un criblage des déchets afin d'en limiter le volume et leur exsudation de jus et gaz.

À l'époque, V & B n'avait pas été "emballé" par ce système, comme le décrit leur président : « Le département produit 50.000 tonnes d'OM, dont 20.000 t. qui partent directement à l'enfouissement en raison de leur nature (déchets ultimes, banaux, de chantiers?), il en reste 30.000 tonnes dont seulement ? pour d'autres raisons ? un tiers peut être traité mécanobiologiquement, pouvant réduire leur volume de moitié. Bref, on passerait à moitié moins d'un cinquième, soit de 10.000 à 5.000 t. sur? 50.000 tonnes. Et tout le reste, au "trou". Comprenez qu'on soit peu séduit ».

Le "trou", est bien au centre des inquiétudes des V & B. Et d'abord celui déjà creusé, à Noth. Car la seconde mission du SME est de choisir un site de traitement? et quoi de mieux qu'un trou déjà ouvert, semblent craindre les V & B.

« À l'époque, indique Daniel Parinaud, le site avait été choisi en dernière extrémité comme une solution de facilité que le préfet du moment ? Godefroy ? avait été obligé de valider, en raison de dates butoirs. Mais lui-même nous avait indiqués que, pour lui, cette solution de Noth ne devait être que temporaire ». Du provisoire qui aura duré 18 ans.

« Ce que nous plaidons, c'est que Noth ne doit pas être victime d'une solution de facilité par deux fois à quelque 20 ans d'intervalle, estime le président des V & B. Si le SME doit trouver une solution, qu'il en trouve une réellement neuve. Ailleurs qu'à Noth où l'enfouissement n'a rien à faire ».

Et le président de détailler l'incongruité ? selon lui ? d'avoir placer ce CET là : « Il est sur un sommet, surplombant un milieu humide, à l'amont d'un bassin-versant (d'un ruisseau se jetant dans la rivière Cazine), sur des failles granitiques et non loin d'habitations? » Autant d'élément qu'a, en principe, retenu la commission de concertation du SME comme critères d'exclusion du choix du futur site. Et c'est sans compter la présence d'arsenic : « d'après nos analyses, les taux dans les eaux s'écoulant sous le CET sont de 0,9 voire de 2 grammes par m³ quand la norme est à 0,1 g\m³. On nous dit que c'est normal, c'est le granit. Certes, l'arsenic est bien dans cette roche, mais ce qui le libère c'est la chimie causée par les déchets stockés au-dessus ».

Les V & B vont donc se battre (voir ci-dessous) pour que Noth ne soit pas choisi. Et plus encore : « quand l'autre site sera désigné, et ouvert. Que l'on ferme définitivement le trou des Grandes-Fougères ».

Éric Donzé eric.donze@centrefrance.com


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INFO sur l'Association :

Lien : http://pagesperso-orange.fr/mairie-noth/vie_locale/vie_locale.htm

Une association de défense de l'environnement : "Vert et Bleu"

Que vivent les eaux vives !

L'association " Vert et Bleu" est une association de préservation de l'environnement local.

Fondée le 29 mars 1992, alors que s'élaborait un projet de décharge de déchets ménagers sur plus de 20 hectares, elle siège à la Mairie de Noth et regroupe environ 150 familles adhérentes.

Elle se propose de protéger, voire de restaurer le patrimoine environnemental avec un axe prioritaire relatif à la qualité des eaux des sources et des cours d'eau.

En effet, d'importantes menaces de pollution pèsent sur ces eaux, notamment celles que constituent les enfouissements d'ordures ménagères et des D.I.B. (11 000 tonnes/an) sur le site des Grandes Fougères (Communes de Noth et de Naillat).

Ce site, classé hydrogéologiquement sensible, marécageux (ancien étang), situé à 300 m d'un captage d'eau potable, comporte de nombreuses sources.

De surcroît, sa situation géographique en amont d'un bassin versant en fait un diffuseur potentiel de pollution par le circuit souterrain d'une part et par le ruisseau qui source sous les déchets - seule protection, une bâche plastique à durée de vie limitée - à raison de plus de 100 m3 jour avant de grossir les rivières locales Cazine et Sédelle, d'autre part.

En collaboration avec les municipalités de Noth et Naillat, l'association "Vert et Bleu" s'est fermement opposée à l'implantation de la décharge.

En vain, car aucune autre solution de traitement des ordures ménagères n'ayant été étudiée, la décharge a été ouverte en 1996, ce par défaut.

On ne peut pérenniser un projet contesté, décrié. L'association "Vert et Bleu" poursuit son action pour que cesse l'enfouissement à risque, en vertu du principe de précaution et des responsabilités vis à vis des générations futures.



Contact : Daniel PARINAUD Tél. 05.55.63.83.63

Décharge de Plouray. Le bras de fer continue

Une association amie : le NPCB (Nature et Patrimoine Centre Bretagne)

Leur blog :

http://www.npcb.info/

27 août 2009

Dix-huit mois après l'annonce de l'acquisition par Guy Dauphin Environnement (GDE) de 153hectares de terres agricoles, à Plouray, pour la réalisation d'un centre d'enfouissement de déchets industriels, la partie d'échecs se poursuit avec l'association Nature et patrimoine en Centre-Bretagne (NPCB), qui lutte contre ce projet. Chacun avance ses pions pour parvenir à ses fins. Après avoir acquis ces terrains en amont du bassin versant de l' Ellé et effectué des forages de sondage, GDE a déposé, le 28juillet, un permis de construire en mairie de Plouray, qui en a fait part à la Direction départementale de l'équipement et de l'agriculture (DDEA). Problème: celle-ci signale que ce projet nécessite un permis d'aménagement, et non de construire. Aussi, le maire de Plouray, Michel Morvant, envisage de promulguer un arrêté de rejet du permis.

Installation classée pour l'environnement

Loin de baisser les armes, GDE a effectué, le 30 juillet, une demande d'autorisation d'ouverture d'une installation classée pour l'environnement. Ce dossier a été transmis à la Direction régionale de l'industrie de la recherche et de l'environnement (Drire), dont les inspecteurs devront formuler un avis et le transmettre au préfet. Celui-ci prendra alors la décision d'ouvrir ou non une enquête publique.

L'association NPCB multiplie les actions

Fort de ses 360 adhérents, NPCB multiplie les actions pour faire connaître et lutter contre ce projet: «Nous informons la population des réglementations par un gros travail de documentation». Pour cela, l'association dispose d'un journal, tiré à 1.500 exemplaires. Et 5.000 affiches et autocollants sont prêtes à être distribués pour dire «NON à la mégadécharge!». NPCB propose également de nombreuses animations. Elle participe, le 6 septembre, au pardon de la chapelle Saint-Guénin, située en limite de la zone d'exploitation. Et le 10octobre, elle organise un fest-noz à la salle polyvalente de Guémené-sur-Scorff. Sans oublier la nécessité de «prendre contact avec les administrations», précise aussi l'association. Un rendez-vous est d'ores et déjà prévu avec Gérard Mevel, vice-président du conseil régional, délégué à l'eau et l'environnement, pour évoquer la problématique du centre d'enfouissement.

Lien vers l'article :

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/decharge-de-plouray-le-bras-de-fer-continue-27-08-2009-524238.php

Maillet : Une décharge neuve, c'est trop !

Journal LA SEMAINE DE L'ALLIER - 30 juillet 2009

Lien vers l'article

http://www.lasemainedelallier.fr/actualite/Maillet-:-Une-decharge-neuve,-c-est-trop-!-1163.html

Une nouvelle décharge à ciel ouvert vient d'être inaugurée, à coté d'une ancienne décharge. Réactions.

« Ce deuxième centre d'enfouissement des ordures à 700 m du bourg a mis l'Association pour la Protection et pour l'Amélioration du Patrimoine Mailletois devant le fait accompli. Pour se débarrasser des déchets, il semble n'y avoir jamais qu'un seul site possible et un seul procédé de traitement des déchets envisageable !». Pour José Miranda, porte-parole de l'APAPM, qui avait appelé à la manifestation, jeudi dernier, jour même de « l'inauguration » de la nouvelle décharge, au lieu-dit Villenue, le dossier mériterait un soupçon de concertation avec les habitants de cette petite commune de 360 habitants.

La tradition du dépotoir

Accueillir les déchets de plus de 60 communes, Maillet l'aura bientôt « toujours fait »... et « en son coeur » : le premier centre d'enfouissement, dont l'APAPM « a appris la fermeture le jour de l'inauguration et jour de la manifestation », est situé à 300 m de l'école et... à 30 m du stade. Il suffit de s'en approcher une fois pour parfaitement comprendre que l'odeur qui en émane, pestilentielle, ait souvent condamné les joueurs de foot à renoncer à leur entraînement. Mais il y a un autre « désagrément » : la tradition a fait compter à l'APAPM, dernièrement, « une vingtaine de camions à circuler chaque jour ». Danger immédiat : « Aujourd'hui, ces camions passent au pied de l'école !». Le Conseil Général, qui « a hérité de la compétence des ordures ménagères, sans avoir rien décidé concernant Maillet », aurait aujourd'hui étudié trois nouveaux tracés permettant d'accéder au centre d'enfouissement. « Mais il y en a toujours un qui passe dans le bourg... », souligne le porte-parole. Le Conseil Général lui a annoncé une enquête d'utilité publique pour la fin 2009.

Une décharge, version XXL

« Le projet de cette deuxième déchèterie prévoit de traiter 100 000 tonnes de déchets par an sur 20 ans. Ces déchets vont venir de toute l'Agglomération, soit d'une bonne soixantaine de communes, mais aussi du territoire du SICTOM Nord Cérilly et Val de Cher et des départements prétendument limitrophes ». José Miranda se retourne : le premier camion auquel les manifestants ont bloqué l'accès au centre d'enfouissement neuf est immatriculé dans l'Essonne... « Ce sont des transporteurs de marchandises nous oppose-t'on... ». Et les transporteurs en question viennent, selon le porte-parole, « beaucoup de Haute-Savoie, du département de la Loire, du Tarn, de Haute-Garonne... Certains viennent même de Belgique !».

Enfouir est si facile !

«A défaut qu'une étude scientifique ait abouti » Claude Bouvet, qui préside l'APAPM, s'inquiète de la « pollution moléculaire » : «Il n'y a pas que du méthane qui brûle puisque les déchets arrivent non triés, mélangés aux ordures ménagères fermenticides ». Bien qu'on lui ait assuré que des « pompes de relevage » allaient garantir le risque de pollution des eaux, il reste sceptique. L'APAPM maintient qu'à chaque fois que la question de la pollution est posée au SICTOM de l'Agglo de Montluçon, on lui répond que « c'est COVED (NDLR : filiale de la SAUR) qui s'occupe du traitement des déchets ». Alors que les manifestants s'apprêtaient à passer la nuit sur le site (la gendarmerie avait fait lever le blocage dès 11h30) se tenait le conseil municipal à Montluçon. La déclaration liminaire du groupe PS-Verts-PRG donnait au maire Daniel Dugléry l'opportunité de rappeler qu'il « s'était rendu à Maillet, où les nuisances durent depuis plus de 20 ans ». Il a confirmé « la noria de camions », venus de partout. « Maillet n'est pas un réceptacle ! C'est bien pourquoi j'ai créé une commission pour dégager des solutions dans les 3 ou 5 ans ». Si l'APAPM est entendue, il lui reste à se montrer patiente.

Fabienne Ausserre

Des opposants à la nouvelle décharge à MAILLET dans l'Allier

Journal LA MONTAGNE - 23 juilllet 2009

Lien vers l'article

http://www.lamontagne.fr/editions_locales/montlucon/des_opposants_a_la_nouvelle_decharge@CARGNjFdJSsHFBgHAhQ-.html

Cela fait des mois qu'ils se battent pour contrer l'exploitation d'un nouveau site d'enfouissement chez eux à Maillet. Sauf que les premiers camions sont arrivés hier matin. Quelques opposants tenaient le piquet à Villenue, près des bottes de paille et des panneaux « Stop ». Ils ont inauguré à leur manière la nouvelle décharge qu'ils n'ont pu empêcher. Lucien, de Givarlais, 76 ans, évoque sans détours que « les ordures n'ont pas d'odeur quand elles




Souvenez-vous : M. José Miranda est venu témoigner à notre réunion publique du 14 mars 2009.

REPORTAGE FR3 Lien provisoire : http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=c63a_1920&video_number=1



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Quelques photos persos de Maillet::


















et à quelques pas de là : l'école....



COLLOQUE A YTRAC (Cantal)

Invité de la mairie d'Ytrac et du collectif COLSEB, le professseur Belpomme a mis en cause une irresponsabilité générale,

et Dany Dietmann, maire de Manspach dans le Haut-Rhin a présenté les solutions simples qui semblent faire leur preuve en Alsace pour réduire les déchets.

__ Journal : L'union du Cantal - 1er Juillet 2009__

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Le site du Colseb

http://colseb.free.fr/

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