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VALTOM : UN BILAN EXEMPLAIRE ET ENCOURAGEANT

VALTOM.jpgDans le Puy-de-Dôme, le Valtom dresse un bilan "encourageant et exemplaire" de l'année 2021

La réunion du comité syndical du Valtom, chargé de la valorisation et du traitement des déchets ménagers dans le Puy-de-Dôme, a donné lieu, mardi 4 octobre, à un tour d’horizon de la gestion des déchets, et du cadre environnemental et sociétal dans lequel elle s’inscrit.

La quantité de déchets collectés en 2021 par le Valtom sur son territoire (le Puy-de-Dôme et le nord de la Haute-Loire) est de 549 kg par habitant, soit une augmentation de 10,5 % par rapport à 2020 et de 6 % par rapport à 2019. Une « mauvaise surprise » puisque ce volume était en baisse continue depuis 2010, « mais qui s’explique en grande partie par la relance de la consommation suite au ralentissement lors de la crise sanitaire ». 88 % de valorisation Ce qui vaut au Valtom sa place de bon élève, c’est le taux de valorisation des déchets collectés qui atteint 88 % alors que la moyenne nationale est de 70 %. La quantité d’emballages et de papiers collectés dans le bac jaune a augmenté de 6,4 % par habitant, « ce qui traduit une réelle appropriation de la simplification du geste de tri mise en œuvre depuis le 1er mai 2021 », a souligné le président du Valtom, Laurent Battut, lors de la réunion du conseil syndical, mardi 4 octobre. Les déchets résiduels continuent de diminuer (-1 % par rapport à 2020 et - 16 % par rapport à 2019). Valtom Energie solaire inaugure une centrale photovoltaïque sur le site de stockage des déchets de Puy Long. Le rapport annuel du pôle de valorisation des déchets Vernéa a également été présenté au cours de cette séance. Les résultats sont jugés « très satisfaisants » avec 80 % des déchets réceptionnés valorisés en énergie, en matières recyclables et en compost ; 107.281 MWh d’énergie produite (en baisse de 4,8 % par rapport à 2020) ; 100 % des graves de mâchefers (résidus issus de la combustion des déchets) valorisés en sous-couche routière sur l’Auvergne. Raccordement au réseau de chaleur urbain clermontois (Saint-Jacques) fin 2023 Des travaux importants de maintenance majeure et de modification du groupe turboalternateur ont été effectués en prévision du raccordement de l’unité de valorisation énergétique de Vernéa au réseau de chaleur urbain (RCU) de Clermont Auvergne Métropole (Saint-Jacques). Le comité syndical a aussi voté la convention de fourniture de chaleur à ce réseau, qui sera alimenté à plus de 60 % en chaleur renouvelable produite par cette unité. Ce projet d’envergure, étudié dès 2014, fait suite à l’installation de quatre centrales photovoltaïques sur des installations de stockage de déchets ménagers. Les travaux de raccordement doivent débuter en fin de premier semestre 2023 pour une mise en service mi-novembre 2023.




"Si le bilan 2021 est exemplaire et encourageant, je déplore les messages négatifs envoyés par les partenaires incontournables que sont l'État et la Région" LAURENT BATTUT (Président du Valtom) Au chapitre des déceptions, Laurent Battut s'élève contre « la suspension depuis plusieurs mois du soutien financier de la Région aux actions de prévention et de valorisation des déchets, contrairement aux annonces qui ont été faites" ainsi que "la hausse croissante de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) imposée par l’État au Valtom et aux collectivités adhérentes, et répercutée au contribuable par une hausse significative de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (Teom) ».


Visites. Les 25 et 26 novembre auront lieu les journées découverte de Vernéa ouvertes au public. Renseignements et inscriptions sur https://www.valtom63.fr/

LE VALTOM MISE SUR LA SOLIDARITE

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Journal La Montagne C'est ICI



Site du Valtom

C'est ICI

LE COMPOSTAGE PARTAGé PREND RACINE

LA MONTAGNE du 12/03/2021

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Six composteurs partagés arrivent à Issoire (Puy-de-Dôme) : les réponses à vos questions


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Des riverains découvrent les composteurs installés au début du mois, à Issoire (Puy-de-Dôme)

Le compostage partagé se développe dans les quartiers d’Issoire, dans le Puy-de-Dôme. Six composteurs ont été installés par la Ville et le Sictom Issoire-Brioude. Ils pourront être utilisés, à partir du 1er avril. On vous explique comment ça marche. Vous avez peut-être repéré ces grands bacs en bois, tout sourire. Ce sont des composteurs partagés, développés par la Ville d’Isoire et le Sictom Issoire-Brioude. Un projet qui s’inscrit dans le cadre de la démarche « Une ville plus propre » et de la généralisation du tri à la source des biodéchets. Une loi rendra ce tri obligatoire, d’ici 2024.

Qui pourra utiliser les composteurs ? Tous les habitants qui le souhaitent, à condition d’avoir suivi une formation. Après l’avoir réalisée, ils auront accès aux composteurs via un code d’accès à 4 chiffres. Pour éviter qu’ils ne deviennent des “poubelles”, « les composteurs ne sont pas en accès libre, un cadenas les verrouille », souligne Christophe Albaret, conseiller municipal délégué à l’espace public et aux économies d’énergie. Les composteurs entreront en service à partir du 1er avril.

Six questions que vous vous posez sur le compostage de quartier

Pourquoi faut-il suivre une formation ? « Il faut absolument accompagner les gens, en leur montrant, sur place, comment cela fonctionne, à quoi sert le broyat, quels types de déchets ils peuvent apporter, etc. », précise Éric Taussat, maître composteur du Sictom Issoire-Brioude.

En l’occurrence, des déchets organiques d’origine végétale uniquement. Les formations dureront une quinzaine de minutes et seront animées par un agent du Sictom. Un seau sera fourni afin de permettre de collecter facilement les déchets en cuisine. Des pictogrammes rappelleront les consignes.

Epluchures, compost et potager : la deuxième vie des biodéchets des restaurants d'Issoire (octobre 2020)

Quand auront-elles lieu ? Les formations se dérouleront pendant la semaine du 22 au 26 mars, de 11 heures à 14 heures. « C’est le créneau horaire qui nous a semblé le plus pratique pour permettre aux personnes qui travaillent d’y assister. S’il n’y avait pas eu de couvre-feu, nous aurions organisé ces rendez-vous le soir », ajoute Éric Taussat.

Formations. Lundi 22 mars devant le composteur de la rue Rhin et Danube. Mardi 23 au niveau du composteur du boulevard Jean-Aujame. Mercredi 24 pour la rue des Capucins. Jeudi 25, rue Prosper-Mérimée et vendredi 26 rue Jean-Mermoz.

Vous n'êtes disponible à aucun de ces moments ? Pas de problème. Contactez le Sictom au 04.71.50.32.92 afin de convenir d'un rendez-vous avec un agent.




LA MONTAGNE du 09/10/2018 Déchets ménagers

Six questions que vous vous posez sur le compostage de quartier

C'est ICI


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Obligatoire en 2023, la séparation des biodéchets du reste des ordures passe par la mise en place du compostage de quartier. Quelques communes du Sictom Issoire-Brioude se lancent déjà dans l’aventure. "En 2023, on ne devra pas retrouver une peau de banane dans le bac gris ! " Il force le trait, Pierre Feltz, expert en compostage. Mais comme il accompagne le Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères (Sictom) Issoire-Brioude dans la mise en place du compostage collectif, il a réponse à bien des questions concernant cette pratique que les habitants du sud du Puy-de-Dôme et de l'ouest de la Haute-Loire devront adopter d'ici à 2023.

A cette date, il sera interdit de collecter les biodéchets avec le reste des ordures ménagères qui se retrouvent, d’Issoire à Brioude, dans ce que chacun appelle « le bac gris ». Tour d'horizon des questions que pose cette nouvelle pratique...

Est-ce que ce compostage va entraîner une perte d'emplois au Sictom ? Ce ne devrait pas être le cas. Pour Serge Batisse, le directeur du syndicat, le compostage de quartier est simplement "une nouvelle collecte." Il cite ainsi l'exemple de cet agent, qui faisait partie d'une équipe de collecte des ordures ménagères et qui est passé au compostage. "On crée de nouveaux métiers".

Ce compostage en pleine ville va-t-il générer des mauvaises odeurs ? "Un compost qu'on fait bien, ça ne sent pas mauvais, assure Pierre Feltz. Une des contraintes c'est de trouver du "broyat", pour équilibrer avec les déchets de cuisine." Dans les composteurs de quartier, ce broyat est mis à disposition des habitants par les services municipaux. Et pas seulement : "On a commencé à en stocker, explique Serge Batisse. C'est de l'économie circulaire, car ce broyat était un déchet pour nos communes."

Cela risque-t-il de faire "tâche" dans le paysage ?


Dans une maison particulière, le composteur peut se cacher au fond du jardin. Mais en ville... "Les composteurs collectifs sont en bois, soit du pin traité, soit une essence imputrescible comme le douglas ou le mélèze", explique Pierre Feltz. Seul impératif : le composteur ne doit pas être posé sur du béton ou du bitume mais sur un sol meuble.

Comment être certain qu'il n'y ait pas n'importe quoi dans ce compost collectif ? La mise en place de ces composteurs de quartiers est encadrée et accompagnée. Des référents sont choisis parmi les habitants. Les employés communaux et des agents du Sictom sont mis à contribution. Enfin, il peut, dans certains cas, être nécessaire de placer un cadenas à code sur le composteur.

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"On le met d'abord en place dans des quartiers où les gens sont volontaires", explique Claude Massseboeuf. Le maire de Parent (63) et président du Sictom installera bientôt les siens près des jardins partagés du bourg, dont les usagers sont intéressés. "Ensuite, on s'appuie sur cela pour étendre le compostage aux autres quartiers".

Que va devenir le compost produit ? "Quand on installe un composteur collectif, on commence pas se demander ce que l'on va faire du compost", précise Pierre Feltz. Le compost produit peut être utilisé par les habitants pour leurs jardinières, leurs balconnières , ou être utilisé par le service espaces verts de la commune.

Ce compostage collectif, c'est une nouvelle dépense ? « Dans nos ordures ménagères, il y a entre 36 et 47% de biodéchets, explique Pierre Feltz. Cela représente 86 kilos par an et par habitant. » Un volume qui, s’il est composté, n’aura plus besoin d’être transporté et incinéré. Autant d’économies en perspectives, donc. Composter 2.000 tonnes de déchets revient ainsi à économiser 200.000 €. L’objectif du syndicat est d’arriver à 300 sites de compostage collectif d’ici à 2025.

Pomme Labrousse

AU SOMMET DU PUY DE DOME











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QUE FAIRE DES DECHETS VERTS ?












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