Une délégation de l'ASEB était présente ce vendredi 4 février 2011 à Cayres où le PPVV organisait une réunion publique.
Notre Présidente et les membres qui l'accompagnaient sont intervenus auprès des élus présents en les sollicitant fortement par des questions qui ont nécessité de leur part de laisser leur langue de bois au vestiaire. Nous les en remercions.


Mais le tant annoncé et attendu Laurent Wauquiez,

Ministre auprès de la ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé des Affaires européennes.

n'était pas là, s'étant excusé à la dernière minute !!

Rappelons que depuis déjà fort longtemps, l'ASEB a, à plusieurs reprises, sollicité un rendez-vous auprès de M. Laurent Wauquiez, pour un entretien. A ce jour, pas de réponse !

Voici quelques liens vers des reportages de médias locaux.

L'EVEIL DE LA HAUTE-LOIRE : c'est ICI
L'Eveil De La Haute Loire > Samedi 5 Février 2011
Déchets à Cayres : les opposants font monter la pression...

Une très forte mobilisation.

Le collectif PPVV (Préservons le Plateau du Velay Volcanique) organisait vendredi en soirée à Cayres sa huitième réunion publique pour faire un nouveau point sur le projet de centre d'enfouissement des déchets sur le site du Ronzet qui est situé sur les communes de Cayres et Séneujols. Dans leurs documents, les opposants parlent désormais de « décharge ». Une chose est sûre : la mobilisation ne faiblit pas. 500 à 600 personnes se pressaient dans la salle communale. Au premier rang de l'assistance : le député Jean Proriol, le sénateur Adrien Gouteyron, le président du Conseil Général Gérard Roche, Guy Vissac, Marc Mouret, Laurent Duplomb et de nombreux élus des communes voisines. Laurent Wauquiez était attendu. Il s'est excusé. Une absence qui a fait « gronder » la salle. L'association revendique plus de 3 300 adhérents à ce jour se sont félicités Vincent Dewilde et Philippe Mazet, deux des responsables, en ouvrant les débats. Il a été rappelé quelques chiffres concernant le projet : 22 ha de surface d'installation, 11 ha de surface d'exploitation, 40 à 50 000 tonnes de déchets annuellement, 20 à 25camions quotidiennement, un stockage sur une hauteur de 30 mètres...



UNE SOLUTION POLITIQUE



Pour Philippe Mazet, les procédures engagées devant les tribunaux n'ont fait « que ralentir le projet, seule une solution politique pourra y mettre fin car Sita ne renoncera pas sans la pression des élus ». Le porte-parole du collectif a appelé à maintenir la pression, selon lui « le dossier est en préfecture et risque d'être instruit ». Vincent Dewilde est revenu sur les derniers évènements, évoquant notamment la rencontre avec la ministre Nathalie Koscuisko Morizet qui a considéré que « Sita avait la maîtrise foncière et que rien n'empêchait l'instruction du dossier ». Le président a salué la décision de la famille Vialla de faire appel du jugement rendu par le tribunal de Grande Instance du Puy qui a rejeté la demande des propriétaires visant à déclarer nul le contrat signé avec le porteur de projet. « La famille Vialla est aujourd'hui notre principal alliée car si elle n'avait pas fait appel nous serions bien embêtés » insistait Vincent Dewilde. L'intervention de Gérard Roche était attendue. Le patron du département a lu la lettre qu'il allait prochainement adresser à la Mme Koscuisko Morizet. Elle sera co-signée par les quatre parlementaires, Laurent Wauquiez devrait y ajouter une note. « Il est écrit, expliquait le président Roche, que la population et les élus sont unanimement opposés au projet. D'abord parce qu'il n'est pas nécessaire. Parce qu'il est situé au coeur d'un lieu touristique qui accueille 250 000 visiteurs par an et au coeur d'une zone AOP (lentille verte). Parce que le site destiné à accueillir les déchets est le château d'eau d'un bassin de 60 000 habitants ».



LE SOUTIEN DES ÉLUS



« Nous, élus, nous sommes tous à vos côtés, notre position est ferme » poursuivait Gérard Roche, mentionnant au passage que le Conseil général n'avait pas la compétence desordures ménagères. Et d'ajouter : « Les deux projets privés à Cayres et Saint-Beauzire n'ont pas de raison d'être. Nous n'avons qu'un problème sur la Haute-Loire : ce sont les 10 000 tonnes de déchets résiduels annuels sur l'agglomération du Puy. Il va y avoir un appel d'offres avec délégation de service public. A charge pour la société retenue de trouver un site ». Le député Jean Proriol a abondé dans le même sens que Gérard Roche. « Nous sommes avec vous depuis le début » lançait le parlementaire. Et de développer : « Nous avons des arguments pour refouler le projet : un terrain perméable, un stockage sans tri, sans revalorisation, nous sommes dans une zone agricole... ». Pour l'élu toutefois, « on ne peut pas échapper à la procédure ». « L'instruction, reconnaissait-il, sera inéluctable sauf si Sita retire son projet. En effet, un préfet ne peut pas s'opposer à un projet s'il est déposé dans les règles. S'il le faisait, il ferait courir le risque à l'Etat d'être condamné. Il y a comme vous le voyez des règles à respecter. La solution viendra par l'appel d'offres... ». Le président Roche a reconnu que « Chastel Ligou 2 aurait été un bon projet ». Un habitant de Cayres a invité les élus à « se retrousser les manches et avoir le courage de reprendre les études ». Et d'insister :« Sans plus attendre, vous devez chercher un site en Haute-Loire qui soit approprié. Il y en avait 32 pressentis, Cayres n'y figurait pas ». Maître Thibault Soleilhac, avocat du collectif, a fait le point sur les procédures engagées : « Les tribunaux ont été sévères avec nous, je suis même étonné par la teneur des jugements rendus et par les dommages et intérêts qui nous ont été attribués. Nous devons contester chacune des erreurs de Sita. Nous ne devons pas renoncer au contentieux et aller au bout. On finira par gagner car nous sommes dans unezone sensible ». Guy Vissac a parlé du projet de parc naturel régional. « Dans le périmètre, faisait valoir le conseiller général de Langeac, il y a 57 communes, mais pas le secteur de Cayres. Nous voulons l'élargir, il y aura une étude pour que d'autres communes l'intègrent, Cayres et le lac du Bouchet seront naturellement concernés ». L'élu a dit son refus du projet et a demandé aux opposants à ne pas s'opposer aux élus, mais de faire bloc avec eux. Il a été question au cours de la soirée de l'impact du projet sur le patrimoine. Les habitations, les résidences secondaires perdraient de leur valeur... Vincent Dewilde a clôturé la soirée en annonçant les prochaines échéances. Le 20 mars prochain, il y aura un référendum sur les communes de Cayres et Séneujols à l'initiative du collectif. Les électeurs seront appelés à se prononcer pour ou contre le projet... Une réponse qui devrait aller de soi. Les 23 et 24 avril, une grande manifestation sera organisée au Puy-en-Velay avec des opérations quisont pour l'heure tenues « secrètes »... Une chose est sûre : les opposants fondent leurs espoirs sur une intervention de Laurent Wauquiez. Sous entendu : le ministre a fait reculer Suez pour les boues en Emblavez, il n'a qu'à procéder de la même façon pour le projet de Cayres. Un deuxième coup de baguette magique ! La pression va monter au cours des semaines et des mois à venir.

Guy CHOUVET

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ZOOMDICI, c'est LA

À Cayres, l'union fait la force

Hier soir, plus de 500 personnes se sont retrouvées dans la salle polyvalente de Cayres pour montrer leur désapprobation face au projet de centre d'amoncellement des déchets. Également invités, les élus ont affirmé leur soutien malgré les critiques de l'auditoire.

S'il était besoin de prouver que la population ne se démobilise pas, le rassemblement de vendredi soir, dans la salle polyvalente de Cayres, a apporté une réponse claire. Plusieurs centaines de peronnes se sont retrouvées autour des élus locaux : Gérard Roche, président du Conseil général, Adrien Gouteyron, sénateur, Jean Proriol, député mais aussi Marc Mouret, Laurent Duplomb et Guy Vissac. Seul Laurent Wauquiez, maire du Puy-en-Velay et ministre des Affaires étrangères n'était pas présent, s'excusant de son absence. Des excuses visiblement irrecevables puisque plusieurs personnes ont affirmé que le maire ponot ce serait défilé au dernier moment. Vincent Dewilde, a affirmé " qu'il ne lacherai pas " celui qui lui aurait promis d'être présent au prochain rassemblement

Organisée par le collectif PPVV (Protégeons le Plateau du Velay Volcanique), la soirée visait à faire un bilan sur l'état actuel des choses (notamment sur le plan juridique) et profiter de la présence des élus pour tenter d'y voir plus clair.


Des ordures sur 30 mètres de haut

Philippe Mazet porte-parole du collectif PPVV a débuté son élocution en rappelant quelques chiffres. 3 000 personnes adhèrent aujourd'hui à ce collectif. Pour Vincent Dewilde, « un argument en plus lorsque l'on va défendre nos intérêts ». Si le projet venait à se conclure, les déchets seraient entassés sur une hauteur de 30 mètres, un stockage alimenté par l'arrivée de 40 à 50 000 tonnes de déchets par an. La surface d'exploitation s'étendrait sur 22 hectares pour une durée d'exploitation de 20 ans.

Maître Thibault Soleilhac, l'avocat du collectif a ensuite rappelé les procédures engagées précisant que le choix avait été fait de contester chacune des erreurs de Sita Mos, bien que cela est un coût pour l'association. Du point de vue financier justement, l'avocat s'est dit « surpris de la sévérité des jugements rendus ».
Mais est-ce vraiment l'issue juridique qui fera avancé les choses ? Philippe Mazet, le porte-parole du collectif PPVV en doute puisque selon lui, c'est une intervention politique qui pourrait être décisive.

Chercher un nouveau site

Au niveau politique, Vincent Dewilde a faire part à l'assistance de la rencontre avec Nathalie Koscuisko Morizet, ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Cette dernière a considéré que rien n'empêchait l'instruction du dossier.
Gérard Roche est ensuite intervenu pour lire une partie de la lettre envoyée à Mme la ministre. Il est écrit que « Les élus ainsi que la population s'opposent fermement au projet puisqu'il n'est pas nécessaire. De plus il se trouve au cœur d'un lieu touristique et dans une zone AOP (pour la lentille verte) ». Le discours se conclut par une demande de pression sur la société pour que celle-ci abandonne le projet.
Co-signée par les quatre parlementaires, cette lettre devrait être accompagnée par un message de Laurent Wauquiez. Gérard Roche a été invité par une partie de l'audience à commencer des recherches pour trouver un nouveau site, plus approprié que celui du Ronzet, pour accueillir ce genre d'installation. Une recherche qui aurait du être entamé depuis bien longtemps.

Des élus chahutés

Jean Proriol a martelé que les élus étaient du même côté que la population, appelant donc à l'unité générale face à l'entreprise Sita-Suez et rappelant que de nombreux arguments étaient à faire valoir. De son côté, Guy Vissac a annoncé le projet de création d'un parc naturel régional. Même si celui-ci n'englobe pas Cayres, se pourrait être chose faite grâce à un élargissement du nombre de communes : un argument de plus.
Mais c'est bien la colère qui semble avoir gagné les membres du collectif présents hier soir. En effet, les paroles des élus n'ont convaincu qu'à moitié et ceux-ci devront se remettre au travail rapidement afin d'espérer une issue positive.
Pour conclure, Vincent dewilde a souligné qu'il était préférable " d'avoir les élus de son côté " tout en remarquant que l'ennemi était l'entreprise Sita-Suez. Seule l'unité entre tous les opposants semble être en mesure de faire reculer cette firme multi-nationale

Dans les semaines et les mois à venir, plusieurs évènements et manifestations sont prévus pour récolter des fonds en faveur de l'association. Le 20 mars prochain, un référendum sera organisé par le collectif sur les communes de Cayres et Séneujols pour connaitre la position de la population sur ce sujet. Une réponse qui ne devrait pas laisser de place au doute...

ZOOMDICI article rectifié

Déchets à Cayres : les élus chahutés

Date : 05/02/2011 - Mise à jour : 07/02/2011 14:45

Ce vendredi 4 février 2011, plus de 500 personnes se sont retrouvées dans la salle polyvalente de Cayres pour montrer leur désapprobation face au projet de centre d'amoncellement des déchets. Également invités, les élus ont affirmé leur soutien malgré les critiques de l'auditoire.

S'il était besoin de prouver que la population ne se démobilise pas, le rassemblement de vendredi soir, dans la salle polyvalente de Cayres, a apporté une réponse claire. Plusieurs centaines de peronnes se sont retrouvées autour des élus locaux : Gérard Roche, président du Conseil général, Adrien Gouteyron, sénateur, Jean Proriol, député mais aussi Marc Mouret, maire et conseiller général de Cayres, Laurent Duplomb, secrétaire général de la Chambre d'Agriculture de Haute-Loire, et Guy Vissac, conseiller général de Langeac.

Laurent Wauquiez absent

Seul Laurent Wauquiez, maire du Puy-en-Velay et ministre des Affaires étrangères, qui avait pourtant publiquement exprimé son oppostion au projet de Sita-Suez, n'était pas présent, s'excusant de son absence. Des excuses visiblement irrecevables puisque plusieurs personnes ont affirmé que le maire ponot se serait défilé au dernier moment. Vincent Dewilde, le président du collectif PPVV (Protégeons le Plateau du Velay Volcanique), a affirmé " qu'il ne lâcherait pas " celui qui lui aurait promis d'être présent au prochain rassemblement. Organisée par le collectif PPVV, la soirée visait à faire un bilan sur l'état actuel des choses - notamment sur le plan juridique - et profiter de la présence des élus pour tenter d'y voir plus clair.

Des ordures sur 30m de haut

Philippe Mazet, porte-parole du collectif PPVV, a débuté son allocution en rappelant quelques chiffres. 3 000 personnes adhèrent aujourd'hui à ce collectif. Pour Vincent Dewilde, « un argument en plus lorsque l'on va défendre nos intérêts ». Si le projet venait à se conclure, les déchets seraient entassés sur une hauteur de 30 mètres, un stockage alimenté par l'arrivée de 40 à 50 000 tonnes de déchets par an. La surface d'exploitation s'étendrait sur 22 hectares pour une durée d'exploitation de 20 ans.

Maître Thibault Soleilhac, l'avocat du collectif a ensuite rappelé les procédures engagées, précisant que le choix avait été fait de contester chacune des "erreurs" de Sita Mos, bien que cela est un coût pour l'association. Du point de vue financier justement, l'avocat s'est dit « surpris de la sévérité des jugements rendus » (lire l'article). Mais est-ce vraiment l'issue juridique qui fera avancé les choses ? Philippe Mazet, le porte-parole du collectif PPVV en doute puisque selon lui, c'est une intervention politique qui pourrait être décisive.

Chercher un nouveau site

Au niveau politique, Vincent Dewilde a fait part à l'assistance de la rencontre avec Nathalie Koscuisko Morizet, ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Cette dernière a considéré que rien n'empêchait l'instruction du dossier.
Gérard Roche est ensuite intervenu pour lire une partie de la lettre envoyée à Mme la ministre. Il est écrit que « les élus ainsi que la population s'opposent fermement au projet puisqu'il n'est pas nécessaire. De plus il se trouve au cœur d'un lieu touristique et dans une zone AOP (pour la lentille verte) ». Le discours se conclut par une demande de pression sur la société pour que celle-ci abandonne le projet.

Une délégation de St-Beauzire

Co-signée par les quatre parlementaires, cette lettre devrait être accompagnée par un message de Laurent Wauquiez. Gérard Roche a été invité par une partie de l'audience à commencer des recherches pour trouver un nouveau site, plus approprié que celui du Ronzet, pour accueillir ce genre d'installation. Une recherche qui aurait du être entamé depuis bien longtemps. Une délégation de personnes, venues de Saint-Beauzire ont interpellé Gérard Roche sur une précédente déclaration que le président du Conseil général aurait faite. Celui-ci aurait déclaré que si le site de Cayres ne convenait pas, celui de Saint-Beauzire serait moins contraignant. Le président du département s'est défendu en affirmant "l'objectif n'était pas de faire du département une terre d'accueil".

Des élus chahutés

Le député Jean Proriol a martelé que les élus étaient du même côté que la population, appelant donc à l'unité générale face à l'entreprise Sita-Suez et rappelant que de nombreux arguments étaient à faire valoir. De son côté, Guy Vissac a annoncé le projet de création d'un parc naturel régional. Même si celui-ci n'englobe pas Cayres, se pourrait être chose faite grâce à un élargissement du nombre de communes : un argument de plus.
Mais c'est bien la colère qui semble avoir gagné les membres du collectif présents hier soir. En effet, les paroles des élus n'ont convaincu qu'à moitié et ceux-ci devront se remettre au travail rapidement afin d'espérer une issue positive. Pour conclure, Vincent Dewilde a souligné qu'il était préférable "d'avoir les élus de son côté" tout en remarquant que l'ennemi était l'entreprise Sita-Suez. Seule l'unité entre tous les opposants semble être en mesure de faire reculer cette firme.
Dans les semaines et les mois à venir, plusieurs évènements et manifestations sont prévus pour récolter des fonds en faveur de l'association. Le 20 mars prochain, un référendum sera organisé par le collectif à Cayres et Séneujols pour connaître la position de la population sur ce sujet. Une réponse qui ne devrait pas laisser de place au doute...

RM


Journal La Tribune -Le Progrès - Dimanche 6 Février 2011

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Journal La Montagne - Lundi 7 Février 2011

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Journal La Montagne - Mardi 8 Février 2011



Intervention. Lors de la réunion publique de Cayres, vendredi soir, la présidente de l'ASEB de Saint-Beauzire, Marie-José Boissel, a questionné Gérard Roche sur le dossier Pizzorno. Celui-ci a précisé sa pensée : « Ce projet n'est pas d'actualité puisque vous êtes dans le secteur du Puy de Dôme. Nous n'avons pas besoin de ces projets privés pour résoudre nos problèmes d'ordures. »


Journal Le Renouveau - Vendredi 11 février 2011

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