INFO LA RUCHE ICI - 17 Juin 2013

Le commissaire enquêteur avait donné un avis négatif le 27 avril 2012. Le Conseil de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) réuni jeudi 23 mai, avait mis son veto à propose de la demande d'exploitation du groupe Pizzorno concernant un centre d'enfouissement des déchets sur la commune de Saint-Beauzire.

Il ne manquait plus que l'avis du Préfet de Haute-Loire pour enterrer définitivement ce projet. Régis Castro, secrétaire général de la Préfecture, a signé vendredi 14 juin un arrêté refusant cette demande d'exploitation. Pour le député Jean-Pierre Vigier, qui a travaillé pour que ce projet ne voit jamais le jour, il s'agit là d'une deuxième victoire, deux semaines après l’annonce du retrait du projet de Cayres. « L’arrêté pris ce jour est une victoire, la victoire de celles et ceux qui se battent depuis des mois pour empêcher ce projet. Il faut ici féliciter le travail de l’ASEB, l’association de sauvegarde de l’environnement en Brivadois, des élus et des habitants du territoire. Désormais les déchets seront traités par l’incinérateur du Puy-de-Dôme. L’intérêt général du projet de Saint-Beauzire n’a donc plus lieu d’être ». Mais le projet Pizzorno est-il pour autant définitivement refermé ? Pas tout à fait aux dires de Jean-Philippe Dessaulx, représentant du groupe varois. Ce dernier envisageait en effet fin mai, que Pizzorno se réservait le droit de déposer un recours devant la justice en cas d'avis négatif. « Si il y a un refus de la part de la Préfecture, nous étudierons quelles sont les solutions envisageables pour faire entendre notre voix. Nous savons bien qu'il y a énormément de pression autour de ce dossier. Dans la gestion des ordures, nous sommes actuellement à la marge de la légalité. Les déchets du col de Fix n'ont pas exemple rien à faire à Clermont-Ferrand ». Comme l'a rappelé Jean-Pierre Vigier, « la bataille sera totalement gagnée lorsque la société de traitement des déchets quittera définitivement le département ». Avec cet arrêté refusant l'autorisation d'exploiter, il semblerait tout de même qu'il ne s'agisse que d'une question de temps.