Le gigantesque centre de tri de Polignac, Altriom, a été inauguré ce vendredi matin. La moitié des déchets de Haute-Loire y seront traités, avec, à la clef, une vingtaine d'emplois. La preuve qu'écologie et économie font toujours bon ménage.

Pour les élus, c'est bien plus qu'un soulagement, c'est la solution ambitieuse pour sortir d'une impasse dans laquelle le territoire s'était terré depuis une vingtaine d'années. "On peut soulever des montagnes", s'est réjoui Arnaud Charreyre quand son frère, Fabien, se félicitait de leur "contribution à l"économie circulaire", après avoir souligné : "on ne créé ni rejet, ni pollution, simplement des emplois". Enfin Mathieu Charreyre complétait cette farandole d'autosatisfaction en parlant de "Révolution", à l'instar du défunt Steve Jobs, ancien patron d'Apple : "nous travaillons depuis plus de 20 ans dans les métiers du tri et il y a eu une prise de conscience collective et salutaire. Cette Révolution, c'est la notre et c'est aussi la votre, avec un centre de tri unique en France et dans le Monde entier".

Altriom met fin au projet de Sita à Cayres-Séneujols Du côté des élus, Jean-Pierre Vigier comme Lauernt Wauquiez ont exprimé leur soulagement de voir ce projet aboutir. En effet, la société Sita avait annoncé, le 31 mai dernier le retrait de son projet de centre de stockage de déchets sur le site du Petit Ronzet, à Cayres et Séneujols (lire). La raison première ? Altriom rend obsolète ce projet en créant son centre de tri des ordures ménagères non triées au préalable par les usagers. Le projet de centre de stockage de Cayres avait une capacité « d’accueil » de 40 000 tonnes de déchets. C'était "une verrue pour le territoire", selon le député Vigier. Aménagé sur les 2,3 hectares de la plaine de Bleu, le nouveau centre de tri gérera, à lui seul, les 25 000 tonnes de déchets de son groupement de commande ; 10% de ces 25 000 tonnes ne pourront pas être réutilisés - ils deviendront des déchets ultimes - et devront être enfouis ou incinérés.

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