Article La Montagne

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Pour 2019, l'Aseb poursuit ses actions de sensibilisation à la réduction des déchets. Elle reste sur la même lancée que l'année précédente. Selon son président Jérôme Sené, l'association « est en mode veille ».

« On sera en mode veille », a déclaré Jérôme Sené, président de l'Association de sauvegarde de l'environnement brivadois (Aseb). L'association a tenu son assemblée générale, vendredi 26 avril, à la salle polyvalente de Saint-Beauzire (Haute-Loire). Ainsi, elle continuera à mener des actions de sensibilisation à la réduction des déchets.

Un concours pour sensibiliser les enfants à la réduction des déchets

Comme de coutume, l'association participera à la semaine européenne de réduction des déchets. En plus d'une action de collecte, elle souhaite sensibiliser les enfants sur cette question. Elle songe à organiser un concours destiné aux écoliers de Saint-Beauzire. Avec l'aide d'une artiste, vraisemblablement Fabienne Récanzone-Tilmont, ils devront réaliser une oeuvre artistique à partir d'un déchet.

« L'objectif, c'est faire de la pédagogie, en montrant qu'on peut récupérer un déchet pas beau pour en faire de l'art » VIRGINIE DE ROCHELY (vice-présidente de l'Aseb )

Les modalités restent cependant à définir. Ces travaux devraient être réalisés par les élèves de l'école de Saint-Beauzire pendant le premier trimestre de l'année scolaire 2019-2020. Ils pourraient être exposés lors de la semaine européenne de réduction des déchets.

Pour le reste, « l'Aseb va continuer les actions de collecte », déclare Roger Baylot, vice-président de l'association. L'objectif est toujours de sensibiliser les Brivadois à au tri des déchets.

L'ASEB, toujours vigilante

L'association souhaite aussi accompagner le Sictom (Syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères) Issoire-Brioude dans la mise en place du compostage de quartier. Si elle en soutient la démarche, « l'Aseb reste vigilante sur les modalités de mise en marche », poursuit Roger Baylot. « On vérifie la technicité sur les gros volumes pour que le compost se fasse bien et s'il y aura assez de personnel », renchérit Jérôme Sené.

Enfin, l'ASEB veut rester vigilante sur le long terme. En particulier, sur la question du centre d'enfouissement de Puy Long (Puy-de-Dôme). « Son exploitation arrive à saturation en 2025 », indique Roger Baylot. L'association veut se montrer attentive à ce que les déchets ne partent à La Roche-Molière, près de Saint-Étienne. « Cela risque d'augmenter le coût du transport », poursuit le vice-président de l'ASEB.

Sur le plan financier, l'association finit sur un déficit de 248 euros. Les recettes s'élèvent à 719 euros, principalement grâce aux cotisations des 70 adhérents. Elles représentent 590 euros. Les dépenses se chiffrent à 967 euros. Le principal poste de dépenses sont les primes d'assurance (751 euros).

Kévin Le Gouguec

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