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FNE (France Nature Environnement) Nous avons besoin de votre soutien pour faire pencher la balance !

Nous avons besoin de votre soutien pour faire pencher la balance !



Ce ne sont pas des mots en l’air !



La France aurait dû agir bien plus fortement et bien plus tôt pour réduire les émissions de gaz à effet de serre anthropiques, voilà ce que disent les scientifiques qui travaillent sur le climat. Maintenant, il nous reste moins d’une dizaine d’années pour agir à temps.




Le gouvernement est en train de soumettre à l’Assemblée Nationale un projet de loi visant à réduire nos émissions de gaz à effet de serre, projet en partie issu des travaux de la Convention Citoyenne sur le Climat. C’est un pas dans la bonne direction. Cependant, l’ensemble des organismes, aussi divers soient-ils, qui ont analysé ce texte, en soulignent les insuffisances : qu’il s’agisse du Conseil Economique Social et Environnemental, du Conseil National pour la Transition Ecologique, du Conseil d’Etat, du Haut Conseil pour le Climat et même du Boston Consulting Group (BCG), l’agence de conseil du gouvernement qui estime que moins d’un quart de l’objectif de réductions d’émissions de gaz à effet de serre seront “probablement atteintes”.




Les conséquences de l’inaction sont prévisibles et seront catastrophiques. Selon les spécialistes du climat de Météo-France, nous sommes sur une trajectoire à +4°C en France d’ici la fin du siècle, avec des conséquences économiques, alimentaires, sociales, géopolitiques sans précédent.




Les expert·e·s de la fédération France Nature Environnement, premier mouvement de défense de la nature et l’environnement de notre pays, regroupant plus de 3500 associations de terrain et près de 900 000 bénévoles, s’engagent pour porter des avancées auprès des pouvoirs publics et scrutent l’action du gouvernement et de nos institutions. C’est ainsi que nos membres ont identifié des voies d’amélioration au projet de loi Climat et Résilience.



Soutenez notre action - C'est ICI




Ces propositions sont regroupées autour de six grandes priorités :

Un grand plan d’éducation et de sensibilisation à l’environnement et la nature Des mesures de protection des forêts La fin des avantages fiscaux pour le transport routier de marchandises pour inciter au report vers d’autres modes de transport Une obligation de rénovation des bâtiments Un objectif de baisse de la consommation de protéines animales La réaction d’un délit de mise en danger de l’environnement opérationnel Nous avons besoin de vous car il reste tant à faire. Chaque mesure de réduction des émissions de gaz à effet de serre prise aujourd’hui, évitera des mesures bien plus contraignantes et difficiles demain. Vous pouvez nous soutenir dans cette période qui va façonner l’avenir de nos enfants. Comment faire ?

Tout d’abord en participant à notre campagne et en encourageant votre député à améliorer ce texte en vous rendant sur notre site internet : Projet de loi Climat : interpellons nos député.e.s

Ensuite, en nous soutenant financièrement pour nous permettre de poursuivre nos actions.




En manifestant votre soutien à France Nature Environnement, vous soutenez notre action pour que nos élus et les pouvoirs publics en général soient à la hauteur des enjeux. Vous appuyez aussi notre action juridique qui défend concrètement l’environnement dans nos territoires, nos activités d’éducation et de sensibilisation à l’environnement et à la nature pour ancrer le changement dans le temps ou encore la préservation concrète des milieux, de la faune et de la flore.




Grâce à vos dons, nous pouvons agir pour les écosystèmes et la santé de tous. En donnant à France Nature Environnement, vous contribuez à construire un monde vivable.




Merci !











Arnaud Schwartz

Président de France Nature Environnement

LE VALTOM LANCE L’APPEL À PROJETS « MIAM »

C'est ICI



Le gaspillage alimentaire représente près de 10 millions de tonnes par an au niveau national, soit une valeur théorique évaluée à 16 milliards d’euros. La réduction du gaspillage alimentaire présente des enjeux importants à plusieurs niveaux : réduction des impacts environnementaux, meilleure maîtrise des coûts ou encore réinvestissement dans une alimentation plus durable.

Afin de réduire l’ampleur du gaspillage alimentaire, la France s’est dotée de plusieurs outils juridiques :

le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire en 2013 donne l’ambition de réduire de 50 % le niveau du gaspillage alimentaire entre 2015 et 2025. la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) du 17 août 2015 et la loi du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire définissent des mesures à destination de la restauration collective publique, de l’industrie agroalimentaire, des magasins alimentaires, des écoles et des entreprises. Le VALTOM, collectivité en charge de la valorisation et du traitement des déchets ménagers du Puy-de-Dôme et du nord de la Haute-Loire, labellisé Territoire Zéro Déchet Zéro Gaspillage en 2015, a fait de la lutte contre le gaspillage alimentaire l’un des enjeux central de sa politique de prévention des déchets.

L’appel à projets MIAM pour la réduction des pertes et du gaspillage alimentaire répond à cet enjeu en permettant l’émergence de projets locaux innovants sur cette thématique. Il vise à soutenir un ou plusieurs projets portés par des citoyens, collectifs de citoyens, associations, entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire, chambres consulaires ou fédérations, en apportant une aide financière à la réalisation d’une étude préalable à la concrétisation du projet (étude de faisabilité, diagnostic) et un accompagnement technique sur le déroulé de cette étude.

Le VALTOM dispose d’une enveloppe de 8 000 € qui pourra être octroyée à un seul projet ou répartie sur plusieurs en fonction de la qualité des projets présentés, de leur impact en termes de réduction des pertes et du gaspillage alimentaire et de leur besoin financier.

Cela peut concerner différents types de projets :

Limiter les pertes de la production agricole Limiter les pertes lors de la transformation, de la préparation, du stockage et du transport des denrées alimentaires Limiter les pertes lors de la distribution Limiter le gaspillage des convives / clients /consommateurs Réduire les pertes en améliorant le circuit de vente, en réemployant les aliments ou en les redistribuant aux associations d’aide alimentaire.

Pour être éligible, le projet doit se situer sur le territoire du VALTOM.

Pour répondre à l’appel à projet, téléchargez le dossier de candidature disponible ci-dessous. Il devra être envoyé au VALTOM avant le 31 décembre 2019. Le ou les projets répondant au mieux aux enjeux de réduction du gaspillage alimentaire recevront un accompagnement financier et technique à partir du mois de janvier 2020.

Pour plus d’informations : Emmanuelle PANNETIER – chargée de mission Territoire Zéro Déchet Zéro Gaspillage au VALTOM epannetier@valtom63.fr – 04 73 44 24 24

Fiche-de-candidature_MIAM.pdf

LE SITE DU VALTOM63

LE VALTOM ACCOMPAGNE LES RESTAURANTS DANS LA LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

C'est ICI

Près de 14 % du gaspillage alimentaire est produit par la restauration commerciale, ce qui représente environ 212g/personne/repas (dont plus de la moitié parfaitement consommables). En comptant les déchets de cuisine, 400 000 tonnes de déchets alimentaires sont ainsi produits chaque année par ce secteur.

Après l’accompagnement de la restauration collective (établissements scolaires, EHPAD, hôpitaux…), le VALTOM et ses collectivités adhérentes, en partenariat avec l’ADEME, poursuivent leur programme global de lutte contre le gaspillage alimentaire en s’adressant cet automne aux restaurateurs du territoire.

Un accompagnement gratuit et complet

18 restaurants pourront bénéficier de ce dispositif. D’une durée d’un an, l’accompagnement personnalisé a pour objectif de réaliser un diagnostic, de hiérarchiser les actions retenues avec le restaurateur et d’assurer leur mise en œuvre pérenne.

Assuré par l’association Récup & Gamelles*, l’accompagnement comprend :

– un diagnostic technique (1 à 2 heures) sur les techniques culinaires, les approvisionnements, la gestion des déchets …

– des propositions et recommandations d’actions

– un suivi régulier pendant un an avec un appui pour la mise en place des actions (1 à 2 heures par mois)

– la valorisation de cet engagement dans les communications du VALTOM et de ses partenaires

De nombreux avantages pour les restaurants engagés

Au-delà de l’objectif de réduction globale des déchets engendrés et des coûts inhérents à leur collecte et traitement, les impacts bénéfiques pour les restaurants engagés sont multiples : bénéfice économique (le gaspillage alimentaire représente environ 10% du prix d’achat des matières premières), bénéfice d’image en valorisant la démarche responsable et exemplaire des restaurants engagés, fidélisation et développement de la clientèle, valorisation du métier de cuisinier, création d’une dynamique avec ses équipes autour d’un projet fédérateur.

Enfin, cette démarche anticipe sur la future mise en application de la loi sur les gros producteurs de biodéchets élargie en 2024 à tous les restaurants (elle concerne actuellement les restaurants servant environ 180 repas par jour) qui seront tenus de trier et de valoriser leurs déchets alimentaires séparément des autres déchets.

Pour vous inscrire, remplissez le formulaire ci-dessous et adressez-le à epannetier@valtom63.fr avant le 31/12/19. Contact et renseignements : Emmanuelle PANNETIER Chargée de mission Territoire Zéro Déchet Zéro Gaspillage 04 73 44 24 24 – epannetier@valtom63.fr

Fiche-inscription-LGA-Resto-Com_mod.pdf

LE SITE DU VALTOM63

Le site de stockage des déchets du Balançan

C'est ICI


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QUATORZE MOIS APRÈS SA FERMETURE, ON VOUS DIT CE QU'IL SE PASSE SUR LE SITE DE STOCKAGE DES DÉCHETS DU BALANÇAN

L’installation de stockage de déchets poursuit la mise en sécurité des casiers, première étape d’une période de surveillance qui ne se terminera qu’en août 2048. Le mardi 7 août 2018, la dernière benne versait des déchets dans le casier n°4 de l’ISDND du Balançan, mettant un terme à 44 années d’activité, durant lesquelles le site, aujourd’hui au cœur de la réserve naturelle de la plaine des Maures, créée en 2009, a accueilli les déchets « ultimes » d’une centaine de communes varoises, rassemblant près d’un quart de la population du département.

Quatorze mois plus tard, il y a encore de l’activité au Balançan et des « bennes à ordures » continuent d’y effectuer des rotations. Alors? que se passe-t-il là-dedans?

C’EST QUOI, CES BENNES QUI ENTRENT ET SORTENT?

Dix camions bennes se rendent chaque jour sur le site. Les déchets qu’ils contiennent, 5 tonnes par camion au maximum, n’y sont pas enfouis. Ils sont transvasés, au moyen d’un « quai de transfert », dans cinq semi-remorques pouvant contenir 22 tonnes chacun (le site ne peut plus accueillir simultanément davantage que 100 tonnes de déchets, Ndlr).

L’objectif de cette opération est de limiter les rotations de camions et d’ainsi diminuer de moitié les kilomètres parcourus, les déchets devant être envoyés dans différents sites, notamment l’Unité de valorisation énergétique (UVE) de Toulon et les ISDND de Pierrefeu et Valensole (04).

LES CASIERS DÉFINITIVEMENT FERMÉS

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Jocelyn Joly présente les installations de traitement des effluents et des biogaz.

D’autres camions et engins s’affairent en divers lieux du site. Les « casiers » qui, au fil du temps, ont été constitués avec les apports de déchets, sont aujourd’hui recouverts de différents matériaux destinés à empêcher toute infiltration d’eau à l’intérieur ou rejet de gaz à l’extérieur. « Des toiles geotextiles permettent de drainer les liquides afin qu’ils soient collectés et traités. Au-dessus, près de 50 centimètres de terre, mélangée à du compost, sont ajoutés pour former un “couvercle”. Certaines zones sont équipées de toile proche de la surface, permettant d’éviter le ruissellement. L’idée est de permettre une végétalisation. Elle sera d’abord artificielle, afin que les racines fixent la terre. Viendront ensuite d’autres espèces qui, naturellement, s’installeront sur le site », explique Hervé Antonsanti, directeur du traitement et de la valorisation du groupe Pizzorno. « Pour le moment, en fin de période estivale, les herbes sont sèches et jaunies, alors on ne voit pas encore de différence au niveau du paysage », détaille Hervé Antonsanti. Les prochaines pluies devraient aider au verdissement.

UN SUIVI PENDANT 30 ANS

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Les gaz emprisonnés sous les “couvercles” sont collectés au moyen de multiples forages.

Sur le site, c’est Jocelyn Joly qui est responsable des opérations de suivi, qui se poursuivront jusqu’en 2048, soit trente années après la fin de la période d’exploitation. « On dispose de l’expérience acquise sur d’autres sites du même type. Elle montre que les biogaz, issus de la décomposition des déchets, et les eaux souillées, les “lixiviats”, devront être extraits et traités durant une quinzaine d’années. »

Le dispositif en place durant les phases d’exploitation est encore utilisé.

« Les gaz sont collectés par un réseau de forages, dont les plus profonds s’enfoncent jusqu’à 30 mètres de la surface. Chaque “sortie” est reliée à un tuyau collecteur, qui emmène les gaz vers une unité de traitement. Là, ils sont brûlés à plus de 950°C, ce qui permet de “casser” les molécules responsables de l’odeur nauséabonde », explique Jocelyn Joly.

Pour les lixiviats, c’est un processus plus compliqué qui permet de séparer les molécules d’eau “pure” des résidus solides. « Ils sont d’abord filtrés sous pression, par “osmose inverse”, puis séparés au moyen d’un “évapoconcentrateur”, l’équivalent d’une colonne de distillation. Enfin, les boues finales sont asséchées, avant d’être conditionnées pour être enfouies dans un site extérieur. »

QUATRE EMPLOYÉS RESTERONT EN POSTE

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Hervé Antonsanti, directeur du traitement et de la valorisation du groupe Pizzorno.

À terme, lorsque les entreprises prestataires qui sont en train de “sceller” les casiers auront terminé leur travail de terrassement, dans un an environ, il ne restera que quatre employés de Pizzorno sur le site, notamment chargés de veiller à la bonne marche des unités de traitement. « Ce sont des technologies éprouvées, que nous avons adaptées aux besoins du site, notamment après les pluies diluviennes de 2014 et 2018. Je peux consulter l’état de fonctionnement des machines depuis mon téléphone portable et être averti immédiatement en cas de dysfonctionnement », assure Jocelyn Joly.

Au total, l’entreprise Pizzorno investira près de 10 millions d’euros sur trente ans pour finaliser l’exploitation et le suivi du site du Balançan.

UNE COMMISSION DE SUIVI ATTENTIVE

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La Commission de suivi du site (CSS), mise en place par obligation légale durant la période d’activité, est aujourd’hui chargée du suivi environnemental des eaux de surface, souterraines et de la qualité atmosphérique liée aux rejets de gaz.

Elle est présidée par les autorités préfectorales et composée de : - représentants de l’État ; - de représentants de l’Agence régionale de santé (ARS) ; - de représentants de la Direction régionale de l’environnement et aménagement du territoire (Dreal) ;

- de représentants de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) ; - d’un représentant du conseil départemental ; - des maires des communes du Luc, des Mayons, de Gonfaron et du Cannet ; - des associations de défense de l’environnement, notamment Ethique Environnement (Gonfaron), l’UDVN-FNE 83, Riverain, Comité de défense du cadre de vie du territoire des Maures ; - des gestionnaires du site.

La commission de suivi est pilotée par le Centre d’information pour la prévention des risques majeurs (« Cyprès »). On trouve les compte-rendus des réunions ICI

Le site et ses installations sont soumis à des obligations légales incluant des opérations de contrôle pouvant être organisées de manière inopinée.


Mission Alimentation : votre mission, si vous l'acceptez, consiste à manger durable

Votre mission, si vous l'acceptez, consiste à manger durable !

Bonne nouvelle : 70 % des français et françaises se disent prêt.es à changer leur consommation pour des produits plus responsables (bio, labellisés, locaux…). Or, seulement 40 % de ces personnes (1) ont déjà commencé à franchir le pas.

Alors, comment passer de l’envie à l’action ? France Nature Environnement a concocté pour vous la #MissionAlimentation. Un programme de 10 semaines remplies de petits défis, grosses astuces et infos utiles pour améliorer pas à pas notre façon de manger. Pour les recevoir, il suffit de signer notre manifeste.

Je relève la #MissionAlimentation C'est ICI



Franchir le pas d’une consommation responsable vous semble impossible et inutile ?

Ce que nous mangeons influence notre monde. Choisir une baguette, c’est choisir les pratiques des agriculteurs qui produisent le blé, le mode de transformation de ce blé en farine, le nombre de kilomètres parcourus pour arriver jusqu’à vous, le fonctionnement du magasin, les déchets générés par cette chaîne...

Aujourd’hui, ces choix de consommation soutiennent majoritairement un modèle agro-industriel qui n’est plus vivable.

Alors qu’une espèce sur huit est menacée de disparition (2), que la température dépasse les 32°C en Alaska à la mi-juillet et que la banquise de l’océan Arctique pourrait disparaitre d’ici 2040, il est plus que temps de changer de cap. Notre façon de manger peut y contribuer. En effet, l’agriculture provoque 20 % des émissions de gaz à effet de serre en France, notre pays est le 1 er consommateur européen de pesticides et un tiers des aliments produits dans le monde sont jetés… Mettons tous la main à la pâte !

Alors que faire ? Attendre que pouvoirs publics et industries agissent ou prendre les choses en main, chacun à notre échelle ? La mobilisation de tous les acteurs est indispensable : la vôtre aussi. Puisque nos choix de consommation peuvent influencer positivement la transition vers un monde durable, soutenable, nous vous invitons à rejoindre la #MissionAlimentation. C'est toujours ICI

Tenté.e par l’expérience ? Signez notre manifeste. À partir du 1er septembre, vous recevrez chaque semaine des défis pratiques pour manger plus durable.

Je relève la #MissionAlimentation C'est encore ICI

MERCI par avance de votre mobilisation et très bonne journée à vous.

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