SERD 2012 - La récupération joint l'utile au charitable
Des actions de sensibilisation dans le cadre de la Semaine de la réduction des déchets La Montagne Dans l’atelier d’insertion de Réagir 43, on donne une seconde vie aux vélos. Pascal Tivayrat est à la fois éducateur et bricoleur, insiste sur la logique environnementale qui sous-tend cette démarche de recyclage. - G?raldine Sell?s Dans l’atelier d’insertion de Réagir 43, on donne une seconde vie aux vélos. Pascal Tivayrat est à la fois éducateur et bricoleur, insiste sur la logique environnementale qui sous-tend cette démarche de recyclage. - G?raldine Sell?s La réduction des déchets, c’est le cheval de bataille de l’ASEB. Avec deux autres associations, elle organise une action d’information, samedi matin, à Brioude. La récup' joint l'utile au charitable Sujet peu glamour s'il en est, le contenu de nos boîtes à ordures est en passe de devenir un vrai sujet de préoccupation. L'enjeu est de taille, puisqu'il s'agit d'imposer un régime draconien à nos poubelles. Le Grenelle de l'Environnement est formel : il faudra réduire de 7 % la production de déchets d'ici 2017. Heureusement, l'exercice n'est pas aussi rébarbatif qu'il y paraît de prime abord. La réduction des déchets, c'est avant tout la mise en pratique du vieil adage « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Réparer ou recycler au lieu de jeter Un vélo qui rouille dans le garage. Les vêtements du petit dernier qui prennent la poussière sur une étagère. La cuisinière à gaz stockée à la cave. Nombreux sont les objets inutiles et inutilisés, qui nous encombrent sans que nous arrivions à les jeter. Pourtant, ces objets, placés entre des mains compétentes, peuvent fort bien connaître une seconde vie. À l'occasion de la Semaine européenne de réduction des déchets, l'ASEB (*) a eu l'idée de réunir plusieurs organismes brivadois pour animer un stand, place du Postel, à Brioude. « Nous participons à cet événement pour la quatrième année consécutive. Jusqu'ici, nous avons mené des actions sur le marché ou au centre commercial, indique Roger Baylot, le président de l'ASEB. Cette année, nous avons voulu nous regrouper avec d'autres associations locales pour que les actions soient plus visibles ».
Recyclage et réparation sont les maîtres mots de la manifestation, organisée samedi sur la place du Postel. L'objectif est de montrer au public qu'il existe des solutions simples pour jeter moins. Tout en aidant des associations de réinsertion.
Réagir 43 y animera ainsi un atelier pédagogique sur l'entretien des vélos. Le Comité de soutien aux opprimés récoltera vêtements, sacs et chaussures, tandis que l'ASEB tiendra un stand d'informations sur le recyclage. Un quiz assorti de petits lots sera proposé aux enfants. « C'est un public bien souvent plus sensible à ces messages que les adultes », souligne Roger Baylot. Lam Tuan, le mécano de Réagir 43, montrera les petits trucs de l'entretien d'un deux-roues. Changer un pneu crevé, régler les vitesses ou changer un câble de freins, cela n'aura bientôt plus de secrets pour les cyclistes un peu bricoleurs. L'association récupérera aussi les vieux vélos et les mobylettes. Une activité que l'association mène depuis de nombreuses années dans ses locaux de la rue Guynemer. « Les vélos trop abîmés sont démontés et les pièces sont réutilisées. Nous n'achetons pas de pièces, ou le moins possible. Avec deux vélos, on en fait un ! », s'amuse Pascal Tivayrat, l'un des responsables de l'atelier d'insertion à Réagir 43. Les vieux textiles transformés en isolant Les cadres irrécupérables seront donnés aux pompiers pour leur collecte de métaux, dans le cadre du Téléthon (lire en page 10). Une fois réparés, les vélos seront revendus entre 20 et 30 €, selon leur état. Quant aux objets d'habillement et aux textiles récupérés par le Comité de soutien aux opprimés, ils feront l'objet d'un tri minutieux. « Nous envoyons les vêtements qui peuvent encore servir à Barka, une fondation polonaise qui aide les personnes venant de la rue à se réinsérer », explique Michel Perrin, le président du Comité. Tous les textiles en mauvais état sont donnés à l'association « Le Relais », qui s'occupera de leur recyclage. Ou comment un pull se transforme en isolant, et un pantalon, en pâte à papier… « Quand ça arrive chez nous, ça ne part plus à la poubelle », résume Michel Perrin.
(*) Association de sauvegarde de l'environnement en Brivadois.
Pratique. Le stand se tiendra ce samedi, de 8 h 30 à midi, sur la place du Postel, à Brioude.
Géraldine Sellès brioude@centrefrance.com
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Commentaires
Je tiens à rassurer les membres du bureau ainsi que les membres du conseil d'administration ainsi que tous les adhérents: je n'ai pas encore demissionné de ma fonction de Présidente de l'A S E B. Je tiens à souligner que je ne cesse de travailler avec les acteurs décisionnels de la Haute-Loire pour aboutir à la bonne conclusion du dossier Pizzorno, c'est à dire le départ définitif du groupe Pizzorno du territoire altiligérien. Ne voyez donc qu'une coquille dans l'article, Roger BAYLOT étant un précieux vice-président qui a toute ma confiance et mon respect.
Après une lecture attentive de l' article de La Montagne, je vous confirme que la présidente actuelle de l' ASEB est bien toujours Marie José.
Normalement demain nous aurons la visite de la Presse Locale et je leur demanderai de faire un rectificatif dans leur prochain article, la personne qui m' a contacté est nouvelle à l' agence de Brioude et à aucun moment je ne me suis présenté en tant que président, il me semble même qu' elle ne me l' a pas demandé. Afin de n' offusquer personne je tiens à faire rétablir l' ordre des choses et des fonctions de chacun.
Vous attendant nombreuses et nombreux présents demain matin pour démontrer que l' ASEB ce n' est pas uniquement dire non à Pizzorno mais aussi tenir les engagements pris par l' association depuis maintenant 4 ans.