Les déclarations des représentants de Pizzorno ne sont jamais suivies des faits. Lors de la notification de non recevabilité du dossier début juin 2010 Pizzorno via M. Patrier déclarait « Il ne s’agit que d’éléments descriptifs de deuxième ordre, nous allons apporter rapidement les réponses aux services de la Préfecture, d’ici 15 jours un nouveau dossier sera déposé ».

Depuis, l’ASEB (Association de Sauvegarde de l’Environnement en Brivadois) a pris connaissance du courrier adressé par la Préfecture à Pizzorno (téléchargeable : ICI). Il ne fait pas état « d’éléments descriptifs de deuxième ordre » mais bien d’éléments de fond. Ainsi on relève les points suivants :

- incompatibilité avec les besoins avérés du département (pour mémoire Pizzorno dépose un dossier pour 80 000 tonnes, alors que seules 28 000 suffisent)
- inexactitude (délibérée ?) des plans où ne figure par le ruisseau de la Vendage
- dossier de remise en état contradictoire et erroné
- pas de prise en compte complète de la zone Natura 2000
- pas de prise en compte du SDAGE (Gestion des eaux) …

Déjà le 5 décembre 2009, M. Dessaulx déclarait à La Montagne: « Pour l'heure, nous allons soumettre le dossier au préfet, en janvier. ». Or ce dossier n‘a été déposé que mi-avril. Dans le langage du communicant Dessaulx, cela avait donné alors : « Nous ne travaillons pas dans la précipitation » (La Montagne, 9 février 2010). Il aurait pu dire « On pédale dans la semoule », cela aurait eu le mérite de la franchise !



Selon l’ASEB, il y a deux explications possibles pour ces retards successifs de Pizzorno :

- soit les études approfondies du milieu, suite aux forages, ont clairement démontré que Vazeillette était parfaitement incompatible avec un projet de décharge.

- soit la société Pizzorno n‘a pas les compétences requises pour élaborer un dossier technique aussi complexe conformément à la réglementation.



Dans les deux cas, cela n’est pas rassurant pour les habitants du Brivadois ! Si ce site est inadapté, le risque de pollution des eaux sera extrêmement important, notamment pour les sources minérales de Saint-Géron. C’est ce que l’ASEB’affirme depuis déjà 2 ans.

Si Pizzorno est dans l’incapacité de réaliser un tel dossier, cela nous inquiète grandement sur leurs capacités à gérer un tel site. C’est ce que confirment les habitants, les associations et les élus du Var, qui subissent depuis des années les nuisances liées aux trois décharges qu’exploite Pizzorno dans ce département.

Il suffit de lire dans la presse (Var matin) sur la révolte des employés de Pizzorno concernant leurs conditions de travail et rémunérations.

Mais aussi à Toulon :Collectez les ordures et fermez-là !
C'est ICI


Pire, l' insoutenable désinvolture avec laquelle Pizzorno traite les habitants de Nouakchott (Mauritanie), la ville est devenue une décharge à ciel ouvert puisque Pizzorno ne passe plus ramasser les poubelles, mais ça , c' est loin, il vaut mieux faire "propre sur soi" en nettoyant les Champs Elysées !!!

Peut-on accorder notre confiance à une société que le tribunal correctionnel de Draguignan a condamné pour l’exploitation irrégulière d'un casier du centre d’enfouissement du Balançan au Cannet-des-Maures ? (Var Matin en date du vendredi 06 août 2010)



ll existe en fait une troisième explication : le site est incompatible et Pizzorno est incompétent. Nous penchons en définitive pour cette hypothèse.

Sinon tout va bien !!!

(cliquez sur les liens en rouge)
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Journal La Montagne - 15 septembre 2010 -

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L'ASEB fera tout pour éviter que cela dure trop longtemps !!!


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Propos tirés de La Montagne du 31 mai 2010 - ICI