1.Le samedi, novembre 14 2009, 20:41
par Alain Berchebru de Foucaud
A la question de Louis Lagrange de savoir si Gérard Roche allez prendre position sur le dossier de Saint Beauzire comme il l'avait fait à Caire, Gérard Roche a répondu : "Je ne peux pas, pour la simple raison que je n'ai pas encore eu connaissance du projet Pizzorno". Je suis surpris de cette réponse à double titres. Gérard Roche connaît Pizzorno avec son ami Joubert depuis bien longtemps alors qu'ils l'avaient classé, en toute infraction avec le Code de l'environnement, comme secret. Il a déclaré d'ailleurs, en toute naiveté, qu'on lui avait demandé de garder la confidence. Heureusement que l'ASEB a fait le travail d'information publique que nous étions en droit d'attendre de Messieurs Roche et Joubert. De plus, il n'est pas convenable d'affirmer sa méconnaissance de ce projet alors que 5000 personnes ont signé une pétition contre , que l'ASEB et les médias ont fait un travail de communication de haute qualité objective sur les risques liés au système Pizzorno qui sera interdit en 2015. Les grands élus de Haute Loire sont unanimes pour rejeter le projet de Cayre et se réfugient derrière l'ignorance quand il s'agit du Brivadois. Ce mépris a de quoi réveiller les vieux antagonismes entre le Brivadois et le reste du département. Ces " sous développés" destinés à recevoir les ordures de presque toute la Haute Loire et de bien au delà, ont rapidement pris conscience des risques à laisser prospérer une telle dérive sur le Brivadois. Il ne va créer qu'une dizaine d'emplois d'éboueurs et en supprimer bien plus dans l'agriculture et le tourisme.La recherche du profit et l'importance des commissions promises explique le gigantisme de ce projet destructeur du bien être des Brivadois et de leur environnement. Certains , comme moi même, sont allés, à leurs frais, sur le site de Pizzorno du Canet des Maures dans le Var.C'est une catastrophe environnementale et humaine ! Le maire du Canet des Maures a d'ailleurs déclaré récemment au journal télévisé que "C'était la honte des décharges".
L'implantation d'un centre de stockage, bien que souvent nécessaire pour compléter 'in fine" la filière de traitement des déchets, doit naître d'une concertation élargie entre la population, les élus et...les opérateurs publics ou privés (car ils sont parfois nécessaires). En revanche, les projets privés nés de la seule opportunité de récupérer du foncier à vil prix sont à surveiller de trés prés. Les opérations menées par des petites entreprises privées comme PIZZORNO (ou d'autres comme VILLERS ou SECHE pour ne pas les nommer) sont assurément des projet d'intérêt "privé". Il est heureux de constater qu'une prise de conscience a eu lieu et que la plus grande vigilance est à observer sur ce dossier qui est un véritable "ver" dans le "fruit" de la collectivité.
En effet, le risque d'une exploitation privée par PIZZORNO est, outre la médiocre qualité d'exploitation observée sur leur site varois qui pourrait assurément se répéter, de voir le site se remplir abondamment et abusivement par des déchets venus des départements et des régions voisines. Bien qu'illégale, cette tendance à faire venir des déchets extérieurs (pour dépanner les collectivités qui n'on pas de centre de stockage - voir certaines grandes villes des régions voisines) est surtout une extraordinaire "machine à Cash" qui rentabilisera les investissements réalisés par l'opérateur privé et qui lui permettra même de financer d'indispensables "mesures compensatoires" à la population locale !
Si dossier il ya, il doit être transparent, complet et engageant...l'arrêté préfectoral qui en découlera devra être RESPECTE à la lettre ! Mais PIZZORNO en est-il vraiment capable ?
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A la question de Louis Lagrange de savoir si Gérard Roche allez prendre position sur le dossier de Saint Beauzire comme il l'avait fait à Caire, Gérard Roche a répondu : "Je ne peux pas, pour la simple raison que je n'ai pas encore eu connaissance du projet Pizzorno". Je suis surpris de cette réponse à double titres. Gérard Roche connaît Pizzorno avec son ami Joubert depuis bien longtemps alors qu'ils l'avaient classé, en toute infraction avec le Code de l'environnement, comme secret. Il a déclaré d'ailleurs, en toute naiveté, qu'on lui avait demandé de garder la confidence. Heureusement que l'ASEB a fait le travail d'information publique que nous étions en droit d'attendre de Messieurs Roche et Joubert. De plus, il n'est pas convenable d'affirmer sa méconnaissance de ce projet alors que 5000 personnes ont signé une pétition contre , que l'ASEB et les médias ont fait un travail de communication de haute qualité objective sur les risques liés au système Pizzorno qui sera interdit en 2015. Les grands élus de Haute Loire sont unanimes pour rejeter le projet de Cayre et se réfugient derrière l'ignorance quand il s'agit du Brivadois. Ce mépris a de quoi réveiller les vieux antagonismes entre le Brivadois et le reste du département. Ces " sous développés" destinés à recevoir les ordures de presque toute la Haute Loire et de bien au delà, ont rapidement pris conscience des risques à laisser prospérer une telle dérive sur le Brivadois. Il ne va créer qu'une dizaine d'emplois d'éboueurs et en supprimer bien plus dans l'agriculture et le tourisme.La recherche du profit et l'importance des commissions promises explique le gigantisme de ce projet destructeur du bien être des Brivadois et de leur environnement. Certains , comme moi même, sont allés, à leurs frais, sur le site de Pizzorno du Canet des Maures dans le Var.C'est une catastrophe environnementale et humaine ! Le maire du Canet des Maures a d'ailleurs déclaré récemment au journal télévisé que "C'était la honte des décharges".
L'implantation d'un centre de stockage, bien que souvent nécessaire pour compléter 'in fine" la filière de traitement des déchets, doit naître d'une concertation élargie entre la population, les élus et...les opérateurs publics ou privés (car ils sont parfois nécessaires). En revanche, les projets privés nés de la seule opportunité de récupérer du foncier à vil prix sont à surveiller de trés prés. Les opérations menées par des petites entreprises privées comme PIZZORNO (ou d'autres comme VILLERS ou SECHE pour ne pas les nommer) sont assurément des projet d'intérêt "privé". Il est heureux de constater qu'une prise de conscience a eu lieu et que la plus grande vigilance est à observer sur ce dossier qui est un véritable "ver" dans le "fruit" de la collectivité.
En effet, le risque d'une exploitation privée par PIZZORNO est, outre la médiocre qualité d'exploitation observée sur leur site varois qui pourrait assurément se répéter, de voir le site se remplir abondamment et abusivement par des déchets venus des départements et des régions voisines. Bien qu'illégale, cette tendance à faire venir des déchets extérieurs (pour dépanner les collectivités qui n'on pas de centre de stockage - voir certaines grandes villes des régions voisines) est surtout une extraordinaire "machine à Cash" qui rentabilisera les investissements réalisés par l'opérateur privé et qui lui permettra même de financer d'indispensables "mesures compensatoires" à la population locale !
Si dossier il ya, il doit être transparent, complet et engageant...l'arrêté préfectoral qui en découlera devra être RESPECTE à la lettre ! Mais PIZZORNO en est-il vraiment capable ?